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Juger une personne, comment et sur quelle base ?

Le jugement n’est pas social que par son objet, il l’est aussi de par les facteurs qui l’influencent, tels que le contexte social dans lequel il est émit ou les rôles et le statut des personnes qui jugent et de celles qui sont jugées. Donner un jugement sur autrui est acte hautement social

Le contenu d’un jugement ne dépend pas seulement des informations dont la personne qui juge dispose sur autrui. D’une part, ce dernier est soumis à un ensemble de contraintes d’ordre normatif, de règles sur la façon dont un jugement peut être émis. D’autre part, sa propre identité peut être affectée par le jugement qu’il rendra. Le jugement social est donc à envisager comme d’une vision du monde et des préoccupations de l’observateur.

Juger un membre d’un groupe
Le type de jugement le plus évidement social est celui où le juge et la personne à juger appartiennent à des groupes différents. Leurs insertions sociales respectives ont, en effet, un impact déterminant sur le jugement. Particulièrement importantes à cet égard sont les relations qu’entretiennent les deux groupes.

Des recherches ont montré qu’il suffit que deux groupes soient en situation de compétition pour que leurs membres respectifs construisent, au sujet des membres de l’autre groupe, des jugements extrêmement négatifs, jugements qui permettent de justifier les comportements hostiles rendus nécessaires par la compétition. Mais, même, en l’absence de compétitions, les jugements portés à l’égard d’un membre de son propre groupe tendent à être plus favorables que ceux portés envers les membres des groupes adverses. Toutefois, l’appartenance à un groupe n’entraîne pas toujours un jugement plus négatif.

Mieux vaut être beau et Mince pour bien jugé
Outre l’appartenance à groupe, les performances ou les comportements de la personne jugée, une multitude d’indications sont utilisées par les observateurs pour constituer leur jugement.
« Mieux vaut être beau » il semble exister une croyance associant la beauté à des attributs socialement désirables. Diverses études ont montré que la beauté entraîne des jugements positifs tant surs le plan psychologique que sur les chances de réussite dans divers secteurs de la vie.

On a de même trouvé chez certains enseignants, une surestimation du quotient intellectuel des beaux enfants, ainsi que de leur probabilité de succès. En effet, des personnes devant évaluer un texte sur la première page duquel figure la photo de l’étudiante censée l’avoir écrit émettent un jugement d’autant plus favorable que l’apparence physique de l’étudiante est plus attirante.
« Mieux vaut être mince » Contrairement à ce que peut suggérer la formule du bons gros, il semble que les obèses face l’objet d’une discrimination perspectives, au point que des chercheurs américains parlent de fatism comme on parle de racisme, de sexisme ou d’âgisme.
« Le sourire et la voix » sont aussi source de jugement. En effet, les personnes plus souriantes sont jugées plus sincères, plus sociables, plus compétentes, mais moins indépendantes et moins masculines. Mais la voix peut facilement être utilisée pour réaliser des jugements de personnalité.

Et les riches dans tout ça
Il vaut mieux être dans une situation favorable si on espère recueillir un jugement positif. C’est ce qu’ont montré les célèbres travaux de M. Lerner (1980). D’autres auteurs ont montré que le simple fait de savoir qu’une personne occuperait par la suite une position d’autorité, attribuée de façon purement aléatoire, mène à estimer que cette personne possède une personnalité correspondant à l’exercice de l’autorité.

D’autres recherches ont montré que des caractères différents sont attribués aux pauvres et aux riches et ces différences font l’objet d’un consensus chez des enfants de 8 à 12 ans d’origines sociales diverses. Par exemple, un contenu plus luxueux ne mène pas seulement à des estimations de statut supérieur, de plus grande richesse, mais aussi à l’impression que ce propriétaire est plus sympathique, plus agressif, plus responsable et qu’il réussit mieux.

Est-ce que notre jugement est-il juste ?
On le voit, un problème majeur dans le domaine du jugement social est qu’un observateur peut ne pas être conscient de ce qui a déterminé son jugement. Cela va à l’encontre des croyances des gents sur leurs propres processus du jugement.

Même s’ils reconnaissent que des influences diverses peuvent affecter leur jugement, la plupart des gents estiment qu’ils peuvent échapper à cette « contamination mentale » assez facilement. En cela, ils se trompent. C’est le cas le plus souvent dans les entretiens embauches où les personnes ne sont pas jugées que sur leur compétences et mais aussi sur des facteurs parfois subjectifs. Heureusement, nous ne sommes pas condamnés à l’injustice des jugements sociaux. Il est possible d’échapper à de tels pièges si les observateurs sont soucieux de rendre un jugement exact.

 

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