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Contraception, pas toujours facile de choisir ?

Selon son âge, sa vie amoureuse, ses convictions, chaque femme a des attentes différentes pour sa méthode de contraception. La contraception est donc est un sujet délicat qui doit être traité de façon sérieuse. Le dialogue entre le médecin et la femme doit permettre de mieux cerner les attentes de la personne et surtout de connaître ses antécédents personnels. Il existe plusieurs méthodes contraceptives dont la pilule qui est un moyen indispensable contre les grossesses non desirées. Du stérilet qui possède plusieurs modèles plus ou moins efficaces (Le plus efficace est le TT 380) à l'implant progestatif qui très efficace contre les oublis en passant par le préservatif, les moyens de contraception sont nombreux et variés, voici donc un petit guide pour vous aider à bien choisir le votre.

Premier solution, la pilule combinée :
Cette pilule est utilisée par la moitié des femmes. Les comprimés contiennent une association hormonale d'oestrogène et de progestatif qui bloque le déclenchement de l'ovulation en agissant sur le cerveau. Cette méthode est efficace à 99% si le comprimé est pris régulièrement et sans oubli. Cette pilule s'adresse en priorité au jeune en particulier si elles souffrent de règles douloureuses et cycles irréguliers.

La micropilule
Cette pilule contient qu'une hormone "le progestatif". Comme la pilule combinée, il agit au niveau de la glaire cervicale et de l'endomètre (cerveau), mais le blocage de l'ovulation n'est pas systématique. L'avantage de cette pilule est qu'il évite les effets indérisables veineux ou artériels puisqu'il ne contient pas d'oestrogènes. Cette pilule convient aux femmes présentant des risques d'accidents artériels (hypertension, diabète avancé etc.). L'inconvénient de la pilule est qu'elle demande une prise à heure fixe. De plus, elle offre une protection insuffisante au premier cycle. Enfin, elle peut entraîner des saignement, des règles irrégulières ou supprimer les menstruations.

La contraception hormonale
Elle emglobe le patch et l'anneau vaginal. Ces contraceptions sont efficace dans la durée car elle ne nécessite pas une prise tous les soirs. On les pose et les hormones contenues dans ces derniers se diffusent régulièrement et constamment dans le sang.
L'anneau vaginal mesure 5 cm de diamètre et se place dans le vagin comme tampon en le pliant pour une durée de trois semaines et se remplace après un arrêt de 7 jours.
Le patch est un adhésif de couleur chair qui se colle sur la fesse, le bras ou le haut du buste. Il se pose une fois par semaine pendant trois semaines consécutives, avant de faire un arrêt de 7 jours correspondant au moment des règles.

L'implant
Il se présente sous forme d'une petite allumette (4 cm de long et 2 mm de diamètre) contenant une réserve de progestatif qui est diffusé en faible dose chaque jour pendant 3 ans. Il est inséré sous la peau du bras. C'est un excellent contraceptif qui protège à 100% contre les grossesses indésirées. En revanche, comme tous contraceptifs à base de progestatifs seuls, il provoque parfois des troubles du cycle et des petits saignements.

Le stérilet
Il se présente sous la forme d'un T de 3 à 4 cm de long placé à l'intérieur de l'utérus. Après la pose, on s'en préocupe plus pendant 5 ans. Il existe un risque d'inflammation et d'infections limités aux trois semaines qui suivent la pose. Pour les femmes sans enfants, il donc une surveillance médicale.

Questions/réponses

J'ai des contre-indications médicales à la pilule ou je ne souhaite pas prendre d'hormones.
Il est judicieux de porter son choix sur le stérilet au cuivre. « C'est le moyen de contraception le moins perturbant pour l'organisme, explique un spécialiste. Et probablement l'un des plus sûrs. Il n'interfère pas sur le désir et n'a pas d'interaction avec les médicaments (même avec les anti-inflammatoires). Il est d'un confort d'utilisation optimum car, une fois en place, il délivre la femme de toute préoccupation contraceptive. » En plus, c'est un moyen de contraception économique. Le diaphragme, la cape, les tampons spermicides et les méthodes dites 'naturelles" peuvent aussi être envisagés au cas par cas, en fonction de l'attente de chaque femme. Ils sont globalement plus contraignants et moins fiables que le préservatif.

Je souhaite une contraception ponctuelle.
Si les rapports sexuels sont peu fréquents, de l'ordre deux à trois par mois, le préservatif est un bon choix contraceptif. Il permet également de se protéger contre toutes les IST (infections sexuellement transmissibles). Le diaphragme requiert une certaine expérience :« II nécessite une ou deux consultations pour connaître la taille qui convient et pour apprendre à bien le poser, avertit le Dr Winck. Culturellement, ce mode de contraception est surtout prisé par les femmes d'Europe du Nord et les Anglo-Saxonnes. Peu de médecins et de sages-femmes" le prescrivent aujourd'hui en France. Il a toutefois de nombreuses adeptes convaincues. » Comme le tampon spermicide, il constitue une contraception tout à fait acceptable pour les femmes de plus de 45 ans (dont la fécondité est réduite), qui ont une relation stable et qui ne souhaitent plus de contraception permanente.

J'ai un stérilet au cuivre, mais je perds beaucoup de sang pendant mes règles.
« Le dispositif intra-utérin (DIU) au cuivre augmente souvent le volume et la durée des règles, particulièrement pendant les premiers mois suivant sa pose. Ce phénomène peut toutefois être contrôlé par la prise d'antiinflammatoires pendant les règles. Cela diminue les contractions de l'utérus, et les saignements ont ainsi tendance à se régulariser d'eux-mêmes, souligne le Dr Winck. Des études récentes montrent que leur efficacité est supérieure à celle d'un anti-hémorragique. » L'abondance des règles peut également justifier une prise ponctuelle de comprimés de fer pour éviter l'anémie (ayant pour cause une diminution des réserves en fer). Si la gêne est trop sévère, il est possible d'opter pour un stérilet à la progestérone. Il présente la particularité de réduire le volume et la durée des règles, voire de les faire disparaître dans 20 à 40 % des cas.

Ma fille de 16 ans se pose la question de la contraception. Que fera le médecin ?
Différentes contraceptions peuvent être envisagées. Elles différent en fonction de la vie de la jeune fille, de l'entourage familial et social, etc. Au cours de la consultation, le médecin doit longuement parler avec la jeune fille pour déterminer le moyen de contraception qui sera le mieux adapté. Il répondra aux éventuelles questions qui préoccupent la jeune fille... et ne doit pas hésiter à en devancer certaines qu'elle n'ose pas toujours formuler.
Par ailleurs, il est utile de rappeler à l'adolescente qu'un seul rapport sans contraception peut être fécondant, de même qu'un seul rapport à risque (sans protection) peut être contaminant (sida et infections sexuellement transmissibles). Il est capital que le médecin insiste sur les risques d'IST

J'ai eu un rapport sans contraception, je crains une grossesse...
La pilule du lendemain peut être prise dans les soixante-douze heures qui suivent le rapport non protégé. Elle est délivrée sans prescription dans toutes les pharmacies et elle est gratuite pour les adolescentes.

Je viens d'accoucher et j'allaite. Suîs-je protégée contre une nouvelle grossesse ?
« L'allaitement peut être une méthode contraceptive, fiable à 98 % pendant six mois, mais uniquement si l'enfant est nourri exclusivement au sein, cinq à six fois par jour et si les règles ne sont pas revenues entre-temps, explique le Dr Win. Attention, en cas d'allaitement au sein incomplet, l'ovulation peut reprendre dès la troisième semaine. »
Plusieurs options sont compatibles avec l'allaitement:
• N'importe quelle pilule progestative peut être prise dès le troisième jour. « Le progestatif passe dans le lait, note le Dr Winck, mais de façon infinitésimale. »
• L'implant (contenant un progestatif) et le stérilet (avec ou sans hormone) font aussi partie des contraceptions les moins contraignantes après l'accouchement. « Le gynécologue peut les mettre en place dans les trois à six semaines qui suivent l'accouchement », explique le Dr Winck.

Existe-t-il des méthodes entièrement naturelles ?
Oui, mais beaucoup ont une fiabilité très aléatoire. En revanche, la méthode symptothermique (évaluée par l'OMS) est particulièrement intéressante pour planifier les naissances. Tout comme la classique méthode Billings, elle se fonde sur une auto-observation quotidienne de la glaire cervicale, de la température et du col de l'utérus. Tous ces facteurs - une glaire filante et abondante, un col haut, mou et ouvert, et un plateau thermique de trois jours - permettent de déterminer une période de sept à neuf jours où la fécondation est possible. « Cette méthode demande un apprentissage sur plusieurs cycles et, par la suite, beaucoup de discipline et d'assiduité. Elle s'adresse par conséquent à des couples motivés et qui se connaissent bien.

 

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