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Capital investissement, bien choisir son actionnaire financier

Inutile de résister à la montée en puissance des actionnaires professionnels du capital-investissement. Chaque année, près de 3 000 dirigeants français leur cèdent le fauteuil d'actionnaire majoritaire. Un besoin en capitaux neufs pour financer un projet de développement ou assurer la sortie du dirigeant fondateur et voilà ces professionnels de l'investissement installés autour de la table. Ils ne posent qu'un préalable à leur entrée en jeu : la société doit être capable de générer de la croissance sur les cinq ans à venir. Cet impératif répond aux deux exigences du capital-investissement. Pour le reste, de la start-up dans les biotechnologies au loueur de semi-remorques, du fabricant de brouettes à l'opérateur de satellites, les investisseurs professionnels s'intéressent à tout.

Se poser les bonnes questions

Première conseil : Il faut prendre son temps pour bien analyser les raisons de cette ouverture du capital. Cet événement va structurer le calendrier de l'entreprise. Il faut savoir si on a besoin de ressources pour de la croissance ou si on veut gagner en notoriété pour se positionner sur des gros conntrats. Et si l'on veut transmettre, il faut aussi penser au deuxième rendez-vous : quand le fonds revendra à son tour la société.» Ces questions sont rarement évoquées par les conseillers financiers et les experts-comptables.

Dans le marché des entreprises valant moins de 50 millions, les jeux sont plus ouverts. Les intermédiaires ont à régler, en priorité, la question de la valorisation qui reste la meilleure offre financière. Mais aussi de définir les contours de l'opération. Décider si l'ouverture du capital doit s'adresser à un actionnaire majoritaire ou minoritaire. S'il faut prévoir ou pas une augmentation de capital. Si, comme on dit dans le jargon, c'est une opération de "money in", pour injecter des capitaux ou de "money out", pour au contraire permettre au dirigeant de sortir du cash», évoque Michel Champsaur, de Societex, spécialiste des fusions acquisitions.

Se repérer dans un jungle d'actionnaires professionnels

Cet intermédiaire va aussi permettre à l'industriel de se retrouver dans ce qui est devenu une petite jungle d'actionnaires professionnels.

Près de 200 fonds opèrent sur un marché français hypersegmenté : capital-risque pour les sociétés innovantes, capital investissement pour les groupes en croissance de 5 à 500 millions d'euros de valeur d'entreprise, capital développement pour les sociétés matures qui cherchent un actionnaire minoritaire, capital transmission pour les sociétés de toutes tailles, et méga-deals pour les opérations supérieures au milliard d'euros.

La taille de l'entreprise à céder, et le montant du ticket pour devenir majoritaire au capital, définiront donc le panel de candidats.
Autre critère : la spécialisation de certains fonds. « Quand on réalise plusieurs investissements dans le même secteur, comme le médical par exemple pour nous, on acquiert une certaine expérience. On va comprendre plus vite le métier de l'entreprise.

Comprendre les mécanismes du non-coté

Un autre critère est beaucoup plus difficile à définir par l'industriel qui découvre le capital investissement. Il conditionnera pourtant le comportement de son nouvel actionnaire. C'est le moment auquel intervient l'investissement pour la société de gestion. Il faut pour cela décrypter le mécanisme de l'industrie du non-coté. Les fonds ne sont, en fait, que des sociétés de gestion. Elles gèrent la part que de gros collecteurs comme les assureurs, les mutuelles, les fonds de pension ont décidé de placer dans une classe d'actifs dite « alternative » ou le non coté.

Tous les trois à cinq ans, les sociétés de capital investissement font donc la tournée de ces institutionnels pour les convaincre de leur confier la gestion de fonds. C'est la période de levée de fonds dont le succès déterminera la puissance de frappe de l'équipe. « Il y a cinq ans, nous avions un contact par mois, témoigne Jean-Philippe Richaud de la Macif, 15 milliards d'euros sous gestion pour une cinquantaine de millions investis par an dans le non-coté, aujourd'hui, c'est plusieurs approches par semaine». Les sommes collectées sont regroupées dans un vehicule d'investissement d'une durée moyenne de huits ans. Elles seront appelés au fur à mesure que la société de gestion investit.

Pour les dirigeants attachés à la stabilité de l'actionnariat de leur entreprise, le capital investissement n'est donc pas le partenariat modèle. D'autres structures sont peut être à privilégier, comme les « mily offices. » Mise sur pied par des entrepreneurs souvent millionnaires qui réinvestissent une partie de leurs gains dans des société en croissance. Ces « clubes n'affichent pas les mêmes attentes en matière de taux de rendements. Pour ceux qui céderaient malgré tout aux sirènes du capital invetissement, un autre point du montage financier n'est pas non plu à négliger : que le service du capital investissement ne paralyse pas la croissance de la société et que les flux nécessaire à rembourser le capital ne pénalisent pas la capacité de l'entreprise à investir.

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