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La goutte, une maladie qui touche le gros mangeur :

La goutte est une maladie connue depuis la plus haute Antiquité. Hippocrate en connaissait déjà les symptômes, la décrivant attaquant aussi l’homme que la femme. Appelé aussi « podagre », ce qui veut dire « pris au piège par le pied », la goutte est un syndrome caractérisé par des arthrites aiguës récidivantes et des dépôts d’urates de sodium dans les tissus. Elle est la conséquence d’un excès d’acide urique dans le sang, d’une hyper uricémie. Cependant, elle n’apparaît qu’après plusieurs années d’augmentation du taux d’acide dans le sang.

Les causes sont diverses. L’origine est parfois inconnue mais le plus souvent, la maladie se rencontre chez les hommes obèses, bons vivants et gros mangeurs. C’est une maladie de pléthore, et c’est ce dernier aspect de la goutte qui nous retiendra ici. Dans notre sang, le taux normal de l’acide urique est de 0,50 à 0,60 mg. Le rein élimine 600 mg par jour. Plus le degré de l’uricémie croît, plus la durée de l’hyper uricémie est longue et plus le risque de goutte augmente.

Avec le temps, la crise si douloureuse, due, on le sait maintenant, à la désagrégation et à la dispersion dans l’articulation concernée de dépôts d’urates de sodium provenant de cet excès d’acide urique. Si la localisation la plus fréquente est le gros orteil, il arrive que d’autres articulations soient prises : doigts, genoux… Invalidante, obligeant le malade à rester au lit, la crise évolue sur une semaine.

L’évolution de la goutte : Si la maladie évolue depuis longtemps et qu’elle est mal soignée, apparaît alors une lésion que l’on nomme Tophi goutteux. Elle peut être visible et palpable sous la peau.

Ces cristaux uraniques attaquent dans les articulations les cartilages et les os, formant des géodes (trous) en progressant plus profondément. Les lésions ressemblent à celle de l’arthrose. Un pas de plus dans la maladie et on arrive à l’atteinte rénale sous forme de coliques néphrétiques extrêmement douloureuses si les dépôts d’urates se localisent dans les reins.

Le rôle de l’alimentation dans la maladie : Pour contrer la maladie, il faut surveiller son alimentation et son poids. C’est dans ce sens que nous allons traiter ce sujet. En effet, l’alimentation joue un rôle important dans la prévention de la maladie. Les aliments riches en acide urique par ordre décroissant : riz de veau (990 mg/100g), le rognon, le rôti de veau, cervelle, pigeon, viande de porc… Au niveau des poissons, c’est le anchois qui tient le haut du pavé (465 mg/100g), suivi de la sardine, hareng, truite…

Le but est donc d’éviter l’augmentation de l’acide urique dans le sang en limitant ces aliments. Donc si vous êtes goutteux et obèse, il faut perdre les kilos en trop, faire un régime à environ 1800 calories. Ce régime repose sur quelques bases essentielles : éliminer les plus souvent les aliments qui contiennent ces fameuses purines, génératrices de l’acide urique. Certains légumes sont aussi peu recommandés comme les épinards. L’alcool doit être totalement supprimé. Curieusement, pour chaque goutteux, un aliment précis est responsable de la crise aiguë. Pour l’un, ce sera le champagne, pour l’autre le ris de veau, pour un troisième le vin blanc ou le bourgogne.

Les huiles essentielles et les plantes médecinales peuvent aussi vous aider à réduire l'acide urique dans le sang. En cas de crise aiguë, vous pouvez appliquer les huiles suivantes en compresses tièdes ou froide : cyprès, fenouil, genièvre, citron.
En phytothérapie, la plante la plus utilisée est le céleri. On peut le prendre sous forme de cachets ou en infusion. La reine-des-prés, l'ortie, le frêne et le saule blanx sont aussi très efficace.

Côté médicament : Pour calmer les crises de goutte, le médecin prescrit en général des médicaments anti-douleurs ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) oraux comme l'ibuprofène (Advil, Motrin) ou le naproxen (Naprosyn, Aleve, Anaprox). En cas de crises répétées ou d’inefficacité de la corticothérapie, un traitement à la colchicine (Colchimax), médicament doué d’activité anti-inflammatoire et antidouleur, peut être efficace.

 

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