L’hydrocèle, une maladie bénigne à opérer

Qu’est ce qu’une hydrocèle ?
L’hydrocèle est une maladie provoquée par l’accumulation de liquide dans les tissus du scrotum entourant le testicule. Cette pathologie provoque donc une augmentation du volume plus ou moins importante de la bourse.
Cette maladie congénitale n’a pas de cause réelle, elle apparaît chez l’adulte ou chez les enfants parfois dès la naissance. Certaines hydrocèles surviennent après une infection ou une lésion inflammatoire au niveau génital ou encore suite à l’opération d’une hernie inguinale.

Quand faut-il faire une opération ?
L’hydrocèle ne provoque pas d’infection, ni de cancer. Chez l’enfant, lorsque l’œdème se développe, elle peut provoquer des douleurs et une inflammation des testicules. Au delà d’un certain volume, elle peut provoquer une gêne, pesanteur. Dans ce cas-là, seul l’intervention chirurgicale permet de redonner à la bourse un volume normal de manière durable.

En quoi consiste l’opération ?
L’urologue pratique une petite incision sur la bourse, puis ouvre la poche renfermant le liquide, afin d’évacuer les infiltrations. Le chirurgien peut ensuite décider d’enlever ou pas une partie de la poche afin de limiter l’accumulation de liquide. L’opération comporte peu de risque et dure en moyenne 20 minutes. Elle se pratique sous anesthésie générale ou locale.

Faut-il opérer le jeune enfant ?
Oui, car l’hydrocèle pourrait entraver le bon développement de ses testicules. L’urologue ou le chirurgien pédiatre pratique une incision au pli de l’aine, puis il sectionne le canal et le ligature en amont. L’opération dure en moyenne 30 minutes sous anesthésie générale.

Les suites après l’opération
Après l’opération, adulte comme enfant sont hospitalisés durant 2 jours pour être suivi afin d’écarter toute complication. Le patient doit éviter tout mouvement brusque et porter des vêtements légers qui ne le serrent pas. Toute activité physique est interdite durant au moins 1 mois, de même que l’activité sexuelle. Un petit gonflement résiduel peut persister, mais disparaît au bout de quelques mois.